Chevreuil [Capreolus capreolus]

Tout frais d'aujourd'hui !



Nicolas

Tu étais à quelle distance environ?
A moins que tu te sois bien caché?
Bravo en tout cas.

Avec un bon zoom on n'a pas besoin d'être très près, c'est quand même un animal de taille raisonnable... d'autant plus qu'ils sont sans cesse aux aguets... En forêt de Saint Germain en Laye (78) J'en vois à chaque sortie ou presque

J'aurais dit 40 m, il est venu en galopant, alors que j'étais immobile sur un chemin, le coup de chance c'est qu'il s'est arrêté pour m'observer. Mon zoom est un 55-200mm.

Nicolas

La difficulté, c'est pas tant de les voir , c'est de pouvoir les prendre sur le vif, c'est tellement rapide que pour arriver à les fixer dans l'objectif...
Chez nous aussi en Alsace il y en a énormément.
Nicolas, merci de nous faire partager ces photos

Chevrette seule ou en groupe???

Cette chevrette était toute seule durant cette observation.

Nicolas

Nicolas moi je trouve que les animaux dit sauvages s'approche de plus en plus de l'être humain ,regarde certain oiseaux qui vivaient surtout en forêt ,viennent dans les villes ,ça c'est la question que je me pose toujours , pourquoi ? il y a surement une raison Mehdi

Pour le chevreuil je ne sais pas. Pour les oiseaux, la nourriture distribuée aux passereaux des jardins peut attirer d'autres espèces à force. En tout cas si les grands mammifères veulent prendre la pose, ils sont les bienvenus !

Nicolas

heu les hommes ne vont-ils pas de plus en plus en forêt, ou du moins dans ce qu'il en reste ?

J'ai été tenté de dire la même chose, mais avec la chasse ils pourraient avoir encore plus peur, alors je ne sais pas .

Nicolas

La chasse n'est ouverte que momentanément, pas toute l'année.

Sinon, peut-être que nos animaux des bois s'habituent à voir l'homme sur leur domaine, la plupart du temps sans risque pour eux. Donc l'homme peut ne plus lui faire peur comme avant...

Pour les oiseaux, ils sont opportunistes, comme d'autres animaux. Je suis toujours surprise et déçue de voir les sansonnets s'abattre sur le filet de graines avec graisse que je donne l'hiver aux petits oiseaux.

Coco

Mehdi a écrit:

Nicolas moi je trouve que les animaux dit sauvages s'approche de plus en plus de l'être humain ,regarde certain oiseaux qui vivaient surtout en forêt ,viennent dans les villes ,ça c'est la question que je me pose toujours , pourquoi ? il y a surement une raison Mehdi

Bonjour Mehdi,

Une part de réponse peut être apportée quant à la venue de certaines espèces sauvages vers les milieux urbanisés : "l'aide" (dont on pourrait beaucoup parler) que nous leur apportons en période hivernale (nourrissoirs) et les déchets que nous produisons,

Au sujet de ces derniers, on ne peut s'étonner que certaines espèces aviennes ou des mammifères "vont au plus facile" : venir se nourrir de nos restes et détritus … Malgré que cela soit maintenant proscrit, de nombreuses décharges à ciel ouvert persistent encore ça et là On y voit venir à la provende des milliers d'étourneaux sansonnets, des laridés (mouettes et goélands), corvidés, rats, fouines, chats errants ou renards. Et , parmi les mammifères, nombreux sont ceux qui savent maintenant parfaitement déchirer nos sachets de plastique pour se repaître de leurs contenus.

Par ailleurs, certains oiseaux sont devenus très opportunistes, telles les mésanges de Grande-Bretagne qui ont appris à percer les capsules des bouteilles de lait déposées devant les portes des cottages (et laissées volontairement à leur disposition par les propriétaires)…
Nul doute que la mise à disposition facile des dits déchets répond, au moins pour partie, à tes interrogations.
André

André a écrit:

Mehdi a écrit:

Nicolas moi je trouve que les animaux dit sauvages s'approche de plus en plus de l'être humain ,regarde certain oiseaux qui vivaient surtout en forêt ,viennent dans les villes ,ça c'est la question que je me pose toujours , pourquoi ? il y a surement une raison Mehdi

Bonjour Mehdi,

Une part de réponse peut être apportée quant à la venue de certaines espèces sauvages vers les milieux urbanisés : "l'aide" (dont on pourrait beaucoup parler) que nous leur apportons en période hivernale (nourrissoirs) et les déchets que nous produisons,

Au sujet de ces derniers, on ne peut s'étonner que certaines espèces aviennes ou des mammifères "vont au plus facile" : venir se nourrir de nos restes et détritus … Malgré que cela soit maintenant proscrit, de nombreuses décharges à ciel ouvert persistent encore ça et là On y voit venir à la provende des milliers d'étourneaux sansonnets, des laridés (mouettes et goélands), corvidés, rats, fouines, chats errants ou renards. Et , parmi les mammifères, nombreux sont ceux qui savent maintenant parfaitement déchirer nos sachets de plastique pour se repaître de leurs contenus.

Par ailleurs, certains oiseaux sont devenus très opportunistes, telles les mésanges de Grande-Bretagne qui ont appris à percer les capsules des bouteilles de lait déposées devant les portes des cottages (et laissées volontairement à leur disposition par les propriétaires)…
Nul doute que la mise à disposition facile des dits déchets répond, au moins pour partie, à tes interrogations.
André

tout à fait d'accord...
Mais est-ce les animaux qui vont de plus en plus vers l'homme ou l'inverse?
Je m'explique, on construit de plus en plus, on fragmente de plus en plus les habitats pour les aménager à notre guise.
Les animaux se retrouvent donc plus près de l'homme et inversement...

je sais pas si je me fais bien comprendre.

g1982 : "
je sais pas si je me fais bien comprendre.

Si, parfaitement.
il est certain que la fragmentation des habitats de la faune sauvage (j'aime pas ce dernier mot) ne lui apporte rien de positif...
Un exemple parmi bien d'autres : on a dévié les couloirs de migration millénaires des rennes (caribous) des régions arctiques en installant des conduits de productions gazières de plus de 1000 km…
Si donc on réduit l'habitat de la faune - ou de la flore- en accroissant celui de l'homme on va évidemment vers un rapprochement des formes de vies non destinées à se côtoyer à l'origine avec tout ce que cela comporte d'inconfort ou de risques (dommages, maladies…) pour chacune d'elles.
L'Homo sapiens a bien du mal déjà à vivre avec ses semblables, s'il s'agit de cohabiter de plus en plus avec des animaux "libres" on peut raisonnablement craindre tant pour le bien aller des uns que des autres.
André

Bien d'accord avec toi André

Je viens tout juste de lire un article sur les futurs travaux qui concerne la route qui traverse la forêt où j'ai photographié ce chevreuil; ils prévoient d'ajouter deux passages à animaux à celui existant, il y en a qui ne comprennent pas pourquoi, mais peut-être qu'ils ne pensent pas à tout les grands mammifères qui se font percuter par les véhicules chaque année.

Nicolas