Odontites vernus subsp. serotinus - Euphraise tardive

Prise en photo cet après midi. Dune grise en bord de mer
Mais je n'arrive pas à la déterminer.
Plante sans odeur. Tige de la plante rigide ("bois"). hauteur 25 à 30 cm.
Notez la corolle zygomorphe bien visible sur la deuxième photo (symétrie bilatérale)

Avez-vous une idée à me proposer ?

Une scrophulariacée, je pense. La tige d'une lamiacée serait de section carrée.

Pas la scrophulaire aquatique, qui a la tige ailée selon mes sources. Et ne lui ressemble pas, à ce que j'ai pu voir.

En tout cas, le fruit évoque pour moi celui de la digitale. Et son port, son allure générale également.

Mes lumières s'arrêtent là, je crains.

Bonjour, il semble que ce soit à ma grande surprise une Orobanchacea s'il s'agit bien de la bonne plante :

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-44397-synthese

Odontites ruber subsp. vernus (Bellardi) Wettst.

Si ce n'est elle je pense qu'il s'agit d'une proche cousine. Elle vit dans des milieux assez variés, friches, bords de champs et semble t-il ne déteste pas les milieux côtiers.

Bien joué "mengeon 1964" et "Bernard".
Je suis arrivé à la même détermination de mon côté ce matin. Certain noms et familles évoluant  au fil des années, j'ai eu un peu de mal à lui donner son nom exact.

Odontites vernus subsp. serotinus - Euphraise tardive (Coss. & Germ.) Corb.
serait bien car l'époque de floraison (septembre - octobre) colle bien à mon observation

La famille des Scrophulariaceae avait dans son giron le genre Ondonites mais celui-ci a été transféré dans la famille Orobanchaceae, toutes les plantes hémiparasites.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scrophulariaceae

Bonjour Philippe, oui elle n'a pas l'air commode à classifier. J'ai même un guide "Delachaux et Niestlé" 1964 réédité en 1976 qui la range dans les Scrofulariacées, preuve que Dominique n'était pas très loin du compte en fait !

C'est le problème des guides et flores. Les ordres, familles et noms évluent régulièrement et les publications ne sont plus à jour. heureusement que nous avons internet pour faire des recherches (mais attentions aux erreurs et autres retards de classification !!!)

Tu sais rien n'est jamais figé, surtout dans la nomenclature et je ne parle pas que des plantes. A vouloir à tout prix tout classer, les humains ont souvent tendance à passer à côté de l'essentiel... Nous ne sommes pas éternels !

lejaguar a écrit:

Bonjour Philippe, oui elle n'a pas l'air commode à classifier. J'ai même un guide "Delachaux et Niestlé" 1964 réédité en 1976 qui la range dans les Scrofulariacées, preuve que Dominique n'était pas très loin du compte en fait !

Idem dans "Les Fleurs Sauvages" Alastair Fitter/ Michel Cuisin chez Delachaux & Niestlé/ WWF
Classées à la suite des digitales.

Dans la nouvelle flore de Lorraine (2001), les orobanches sont dans la famille des scrophulariacées !

Mais difficile pour moi de reconnaître notre spécimen d'après les illustrations respectives.

Pour ma part, je fait une première recherche pour trouver la famille sur mes livres Delachaux & Niestlé (guide des plantes par la couleur et guide des fleurs sauvages. Cela me permet d'obtenir un plan de recherche pour le net.
Ensuite une balade sur le net, principalement  vers TelaBotanica ou je peux vérifier la présence de la plante dans le département où je me trouve, voire la commune et d'affiner suivant les critères pour trouver enfin le nom définitif.
Mais pour certaines plantes, je "sèche" lamentablement.
Exemple: https://forums-naturalistes.forums-actifs.com/t6425-malva-setigera-guimauve-herissee
Mais là le forum a séché durant 15 jours  
Pour d'autres, la pré-détermination sur les livres est très rapide car je commence à savoir ce que je recherche, reste juste alors l'affinage TelaBotanica.

lejaguar a écrit:

Tu sais rien n'est jamais figé, surtout dans la nomenclature et je ne parle pas que des plantes. A vouloir à tout prix tout classer, les humains ont souvent tendance à passer à côté de l'essentiel... Nous ne sommes pas éternels !

C'est sur que changer de page dans un guide ne la gênera guère pour pousser, fleurir & fructifier. Tout ce qu'elle aime !

En s'éloignant du sujet, que l'on me montre où est le 1er homme. Hominidé, homininé, on pourrait en inventer des centaines (pseudo-humain ou quasi-primate) on en viendrait pas à bout. Sauf à admettre qu'il y a plus de place pour la continuité que pour la rupture, c'est comme ça que je comprends le mot évolution.

Je cherchais une citation de Lichtenberg que je ne trouve pas, mais j'ai celle ci qui colle à la discussion :
Nos prédécesseurs avaient, pour de bonnes raisons, ordonné ainsi les choses, et c'est pour de bonnes raisons que nous les ordonnons autrement.