Avec effraction !... Mais que fait la police (de l'air) ?

Un vilain drôle est venu chercher une couvée de mésanges bleues dans le nichoir du noyer.

Je m'étais aperçu de l'absence de l'avant il y a quelques temps, & suis monté voir ce qu'il en était cet après midi.

Voici des photos du lieu du crime.






Traces de serres, de griffes ?




La face avant est introuvable...

Si quelqu'un peut m'en dire plus sur l'auteur.
Le nichoir est à 3/4 m de hauteur, & pas accessible par un prédateur à pattes, à mon avis...
Aucune traces de griffes sur les branches en tout cas. & ce nichoir est en place depuis plusieurs années, c'est le 1er souci que j'ai.

A plus tard
Dominique

Bonjour Dominique, l'oeuvre d'un rapace ou d'une fouine peut-être ? Il y a visiblement des traces de poils accrochés à l'écorce et qui n'appartiennent pas aux mésanges... Un chat peut être également un bon candidat, ce sont de bons grimpeurs.

Après une brève recherche, il se pourrait bien que Bernard ait raison: lis ceci:  

http://oiseau-mesange.fr/les-predateurs-des-mesanges/

Faut surveiller de près ta Minette...

Ceci dit, le prédateur le plus destructeur reste l'humain loin devant le chat. D'une part parce que sans humain il y aurait beaucoup moins de minous domestiques (j'en ai trois attitrés + 2 vagabonds), d'autre part parce que les pesticides et plus généralement la pollution des hommes est certainement plus meurtrière que tous les félins que nous entretenons. 
Rien que le retour des haies bocagères au lieu de l'agriculture intensive que nous connaissons et qui appauvrit les sols tout en réduisant l'habitat de nos petits passereaux leur assureraient une multitude d'endroits pour se reproduire. Même les chasseurs y trouveraient leur compte.

Bien que je n'aime pas trop les chats (désolé mais faut pas m'en vouloir les amis), je partage l'avis de Bernard. Effectivement, j'entends beaucoup de gens traiter certains animaux de "sales bêtes" (pour ne pas dire pire) notamment au sujet des espèces invasives qui sont arrivées jusqu'à chez nous justement à cause de pratiques telle que la mondialisation galopante. Mais ceci est un autre débat, qui n'entre pas dans le cadre originel du sujet lancé par Dominique.

Concernant ton nichoir, je suis tout de même étonné qu'un animal de petite taille, en somme, soit arrivé à défoncer sa structure en bois. Toutefois, les traces de poils semblent abonder dans le sens d'une attaque de quelque mammifère (et certainement pas d'un ours)



Joël

Non pas un ours, ni un glouton...
Mais en descendant l'échelle de taille (tout en montant à l'arbre !) la martre me semble la meilleure candidate.
Un chat j'y crois peu, surtout pas la minette. Il y a bien un nouveau chat errant dans le coin, & il y a eu une minette en villégiature chez les voisins. Le doute est donc de mise.
Ma minette n'aurait pas attendu x années pour s'y attaquer. & puis c'est pas son truc, l'ouvre boîte. Les oiseaux à l'affût oui. Il y a quelques années le maçon qui nous faisait des travaux a commis l'erreur d'entasser de vieilles poutres devant la fenêtre où je nourris les passereaux en hiver. Cette chère minette s'était bien calée dans un creux & commençait sa récolte quand je l'ai surprise. J'ai du couvrir de tôles & combler le moindre interstice pour éviter le carnage..
Reste qu'il y a bien 2 mètres de tronc à nu à monter d'abord, avant la 1ère branche. Pas impossible pour un chat ? Peut être, mais plus dans les cordes d'un mustélidé. Le nichoir est lui vers 4 m de haut.
Ma faute par contre est avérée, avoir laissé une branche sur le coté du nichoir... Sans soucis pendant quelques années mais... Je n'aurais jamais pensé qu'un intrus vienne jusque là...
Les fibres (je ne jurerais pas qu'il s'agit de poils) sont fines & de couleur claire.

Quelques clichés supplémentaires :

La situation





Mon pied en sandale, en exclusivité mondiale. Jamais vu sur le net !

Des détails : fibres, marques sur la paroi extérieure.





Griffures ?

Si le rapace est écarté, c'est peut être une bêtise, mais les corneilles seraient-elles capables de pareil méfait ?

A plus, & merci de faire avancer l'enquête.

Dominique

Une seule solution, une étude ADN des poils.

Pouicpouic a écrit:

Une seule solution, une étude ADN des poils.

Un bon avocat démonterait une telle preuve sans difficulté, arguant que ces poils sont là parce que les mésanges les y ont amenés, pour garnir leur nid...
"On veut à tout prix faire de mon client un coupable, monsieur le juge..."