Ces espèces ne trouvent plus à se nourrir ni à nourrir leurs petits dans nos régions, suite à la fuite vers le nord des lançons et du plancton, consécutif au réchauffement pourtant plutôt faible de l'eau de mer (+1°C). Une température donnée s'est déplacée de 273 km vers le Nord, les oiseaux ont vu leur aire de distribution bouger de seulement 91 km.
Les lançons sont remplacés par les syngnathes peu nourissants vue leur morphologie plutôt osseuse (poissons voisins de l'hippocampe).
Les ornithologues britanniques avaient déjà observé la disparition dramatique de dizaines de milliers de sternes, mouettes, cormorans et guillemots et s'attendent au pire chaque année.
Il ne reste plus que 200 couples de guillemots de Troïl en France (essrntiellement Cap-Fréhel et Sept Iles), 24 couples de pingouins torda, 50 couples de macareux.
Les canards autrefois si nombreux hivernent maintenant en Mer du Nord ou Baltique, 2000 km à faire au lieu de 3600, c'est un avantage supplémentaire pour eux.
A contrario, des espèces du Sud viennent peupler nos régions, les hérons garde-boeufs, que l'on voit sur le dos des éléphants et des rhinocéros vient s'installer dans le Sud de la France jusqu'en Sud Bretagne.
En plus, si, par exemple, les insectes et les oiseaux qui les mangent ne répondent pas de même façon dans leur déplacement vers le Nord, on va vers un bouleversement des interactions entre espèces. A suivre.
Jean-Michel