[Helix hortensis ]blanc

Bonjour à tous,

J'ai découvert un Helix hortensis blanc et j'aimerai savoir s'il s'agit d'une forme de l'hortensis ou bien une décoloration due au soleil. Il reste une petite partie jaune à l'apex de la coquille.


Comparaison avec la forme jaune.
@+ Jean-Marie

Si nous n'arrivons pas à faire aimer les coquilles à Coco c'est à désespérer Mehdi

C'est vrai, on fait des efforts. Il ne faut pas désespérer, ça va venir.
@+ J.M.

Bonjour,

vous le faites exprès ou pas ? Vous vous êtes rassemblés pour me faire tomber dedans ?

Hier j'ai ramassé des petits escargots plats, tout moches, jamais gros, et je les ai mis à tremper cette nuit. Ce matin ... il y a des asticots au fond du bocal ! Et ça m'est déjà arrivé, alors avec le peu de gastéros que j'ai ramassés... bof...

Ils sont très jolis ces Helix... Ils vivent dans quel environnement ?

Coco

Moi personnellement j'ai déjà vu à l'intérieur des escargots assez gros des vers luisant es ce qu'ils se nourrissent de cette façon je parle de la larve dans l'escargot Mehdi

coco a écrit:

vous le faites exprès ou pas ?

Noooooonnnnn........ Alors, tu nous la montres cette collec. de gasté??

Les vers luisants femelles se nourissent d'escargots, on les trouvent donc souvent dedans.

Pour les Cepaea blanc, dans certaine condition, ils peuvent perdre de leur vivant leur périostracum et blanchir très rapidement au soleil. Les bandes sombres restent.

Peux tu faire une vue ventrale, pour que l'on voie correctement le péristome?

G

Cepaea nemoralis et Cepaea hortensis vivent dans des milieux très variés, prairies, jardins, bois, dunes, friches, mais généralement dans des lieux humides.
Les larves et les adultes des Lampyridae consomment des escargots et bien que certains prétendent que les adultes ne sont pas carnassiers, l'observation de ces coléos nous prouve souvent le contraire. J'ai personnellement moi aussi observé cette prédation.
@+ Jean-Marie

Si ça continue je vais moi aussi me mettre aux coquilles terrestre... y'a moins à courir pour les photographier... et ils risquent pas de s'envoler à l'approche de l'objectif...

Bonjour Greg,

Voila, juste le temps d'aller faire le cliché

@+ Jean-Marie

Bonjour Jean-Marie

On voit les traces du périostracum et la coquille à l'air pictée.

Merci de faire les photos lorsque l'on a besoin d'un complément d'info.

G

Laure a écrit:

coco a écrit:

vous le faites exprès ou pas ?

Noooooonnnnn........ Alors, tu nous la montres cette collec. de gasté??

Oh les voyous !

Je ne les montre pas encore, car ils sont dans l'eau javellisée depuis ce matin.

Justement, avant de les mettre à tremper là-dedans, ils ont passé la nuit dans l'eau, et je me suis aperçue que la bête est restée dedans. Comment faites-vous pour nettoyer parfaitement vos coquilles ? Peut-être devrais-je ouvrir un sujet spécial, car je crois que je vais avoir d'autres questions ... techniques...

Gwynia, sur la dernière photo, tu vois les restes du pericostracum (sans doute un mot latin) sur la partie centrale, là ou le jaune est plus vif ?

Coleo77, les Cepaea nemoralis et Cepaea hortensis vivent ensemble ? Pas facile alors de les différencier !

Bon, va falloir que je ressorte le glossaire qui avait été fait pour utiliser les bons mots !

A +

Coco

Ces deux espèces de Cepaea se trouvent rarement ensemble.
C. hortensis prèfère les bois et les milieux non anthropique, tandis que C. nemoralis préfère les milieux ouverts, les jardins, les haies, donc les milieux anthropique. Il n'y a pas d'hybride connu. Dans le doute, il suffit de le disséquer et d'observer le dard. C'est alors sans appel.

Coco, les mollusques terrestres et dulcicoles généralement ne sont pas javellisés, et en plus comme beaucoup de genre exigent une dissection pour une détermination, il est conseillé de les conserver dans de l'alcool 70°, soit complétement, soit seulement les parties molles.


G

coco a écrit:

Justement, avant de les mettre à tremper là-dedans, ils ont passé la nuit dans l'eau, et je me suis aperçue que la bête est restée dedans. Comment faites-vous pour nettoyer parfaitement vos coquilles ?

Ca dépend de la taille, mais souvent les terrestres une fois morts se vident assez bien, un bon coup de jet d'eau dans l'ouverture suffit. Sinon la solution habituelle : tu les laisses aux vers, au moins tu sauras pourquoi il y en a dedans... Faut juste un emplacement à l'extérieur, car ça sent vite assez fort...

Pour les espèces de petite taille, tu peux les laisser tremper dans l'alcool quelques jours à quelques semaines, puis les faire sécher, en général ça suffit pour empêcher la putréfaction.

Bienvenue dans le monde merveilleux et odorant de la conchyliologie :-)

Merci pour vos renseignements et conseils. Si en plus faut les dépioter... Je crois que le dard est près de la tête, c'est bien ça ? Vous avez des planches comparatives pour les reconnaître ?

Déjà que je fais dans le requin/raie, poisson etc... Mon appartement va devenir une vraie production d'odeurs plus fortes les unes que les autres !

J'en conclus, Zonatus, que l'alcool ne modifie pas la couleur (car c'est le cas sur des oursins et des crabes).

Coco

coco a écrit:

J'en conclus, Zonatus, que l'alcool ne modifie pas la couleur (car c'est le cas sur des oursins et des crabes).
Coco

Peut-être des parties molles, mais pas de la coquille, non.

Pour les oursins et crabes, tu utilises plutôt du formol, je suppose ?

POur les échinos et les crustacés (et pour presque tout les phylums), le formol est fortement déconseillé. Son acidité peut être neutralisée en le sursaturant au borax mais il durcit toutes les matières organiques, donc les pattes d'un crabe vont perdre leur flexibilité et les différents éléments constituant la patte vont se séparer à la manipulation. De plus tout le matériel conservé dans du formol ne peut plus servir pour une étude génétique possible ultérieurement. C'est aussi un produit extrémement toxique pour l'envirronement.

G

Zonatus, en général pour les crabes, je ne ramasse que les morts sur l'estran (pour Verso, pas pour moi), et la plupart du temps ils sont déjà secs. S'ils viennent d'être rejetés, soit je les fais sécher, soit s'ils sentent un peu, j'en ai passé au formol car je me suis rendue compte que l'alcool changeait la couleur de la coquille. Mais depuis, je ne ramasse que ce qui a une odeur correcte (ras le bol de trouver des -parfois gros- asticots au fond de mes gamelles ! )

Pour les oursins, idem. Je les fais séchers. Sinon, pour nettoyer des Echinocardium cordatum très sales, j'ai essayé l'eau oxygénée très diluée. Ca fonctionne bien, mais il faut bien diluer, car je trouve que le test devient fragile ensuite.

J'ai aussi besoin de formol pour autre chose, mais on ne peut plus en trouver... C'est un produit très dangereux, comme tu dis Gwynia, même à la manipulation. Ca fait presque quinze ans que je m'en sers, et il faut toujours être très vigilant.

Coco

OK pour le formol (en plus, dangereux à manipuler).

Donc admettons que j'ai trouvé un oursin vivant, et que je souhaite le conserver en collection (mais en prenant en compte un minimum l'aspect décoratif : si possible, pas les parties molles dans un bocal, et le test et les radioles en vrac). J'emploie quoi ? (sachant que j'accepte d'en perdre le patrimoine génétique).

Pour l'instant, le mieux que jai trouvé c'est l'alcool, mais effectivement cela dénature un peu les couleurs.

Zonatus

Dans les régions chaudes (La Réunion par exemple, ou le sable est souvent très foncé), certains ont pris l'habitude de faire sécher leurs oursins enfouis dans du sable brûlant. S'il est mort, mais qu'il a encore les radioles mobiles, ça permet de le fixer avec les radioles en position de vie, pour peu que l'on s'applique à bien le placer dans le sable.

En général, si je ne peux pas les faire sécher rapidement au soleil très chaud du plein été, je les plonge dans du formol pour fixer les mini-muscles qui tiennent les radioles.

Peut-être qu'entre les deux, on pourrait imaginer de passer du sable au four, de bien le faire chauffer, et d'installer ensuite l'oursin dedans...

Ah oui ! J'oubliais ! A La Réunion, j'ai utilisé en cachette le four à micro-ondes de la tante de Verso pendant qu'elle avait le dos tourné ! Mais attention ! J'en ai fait éclater un ! C'est comme les œufs ! Comme on était un peu en altitude et à la période des cyclones, rien ne séchait malgré le soleil, le taux d'humidité étant vraiment très élevé. J'avais donc plongé les oursins dans de l'alcool (ceux-là n'avaient pas trop déteint), croyant que ça allait les durcir, et comme rien n'y faisait je suis donc passée à cette méthode plus ... directe. Attention aussi, il faut y aller progressivement, ne pas mettre trop longtemps, quitte à reproduire l'opération plusieurs fois...

Coco

Hum, ça doit être sympa l'explosion d'oursin dans le micro-ondes...

Merci pour le partage d'expériences :-)

L'alcool ne décolore pas les radioles ni le test des oursins. Pour les crustacés, la protéine qui colore les carapaces se dénature à l'alcool et aussi à la chaleur, c'est pour cela que quel que soit la couleur du crustacé (ex.: homard européen bleu) vous le retrouverez rouge après cuisson.
Le soleil décolore aussi.
Pour info, on vend des deshydrateurs pour le sechage des fruits et légumes qui conviennent aussi pour les collectionneurs de crustacés et d'echinos sechés (il faut quelque fois modifier les bacs)

G