Joie toujours renouvelée d'être parmi les nomades. Toujours avec mon fidèle Bouaziz, j’ai la chance d'être à l'arrivée d'une nouvelle caravane, un geste de la main du chef de grande tente, et la caravane s'arrête, pour combien de temps? Dieu Seul le sait, enfin si quand la nourriture pour les troupeaux va manquer.
Une femme vient d'entraver la patte avant du dromadaire chef de file, tous les autres s'arrêtent et vont brouter à l'entour des épineux, et aussi ils choppent avec leur grosses lèvres les crottes de chèvres.
Une caravane ne s'arrête pas comme cela, en plus si elle transporte des plaques de natron, les dromadaires ne s'arrêtent pas tous en même tant et ils se rentrent dedans et cassent de ce fait des plaques de natron.
La caravane se trouve près d'un point d’eau, je pense que depuis des centaines d’années, cela se reproduit aux mêmes époques.
Le chef de grande tente m’invite, Bouaziz ne suit pas comme d'habitude, et puis il n'oserait pas venir, il est persuadé qu'il est mon serviteur, c’est notre seul sujet de petite dispute, je ne ferai pas cela qu'il dit, pas la peine d’insister.
Le montage des tentes tout le monde sait ce qu'il faut faire, et tout se passe sans heurs ni erreurs, la première tente montée, c’est celle du chef de grande tente, mes yeux sont partout à la fois, j’ai l'impression de voir les choses avec des yeux qui ne sont qu'à moi.
Le thé à la menthe très brûlant et très sucré, est bue à petites gorgées, thé que le chef de la grande tente a versé dans une tasse, puis la vidée de nouveau dans la théière et cela plusieurs fois, puis il verse le thé en remontant le bras pour que coule un mince filet du délicieux breuvage ce qui provoque de la mousse,
tout est fait avec le plus grand soin et un très grand respect, lait dattes, l’amitié des nomades.
En buvant le thé c'est comme à l'accoutumer des histoires de l'Afrique millénaire ,les contes et légendes, j’écoute ,j'ai toujours écouté ,il y a bien longtemps j'étais le petit griot de...................
J'ai l'honneur de dormir sous la tente du chef, mais à une heure très tardive ,juste au moment ou il ne reste plus que de toutes petites braises, c’est qu'il fait froid la nuit dans ce monde de sable ,le matin réveil frisquet et la c'est du café vert torréfié à la dernière minute, quel arôme ,tout heureux de m'avoir eu sous sa tente de se pays si chaud ,le chef ,dit pour me faire plaisir .Aujourd'hui c'est un jour ou la fraîcheur du matin n'aura pas de fin, je trouve cela très beau..........
Encore un jour de ma vie que le temps ne pourra effacer de ma mémoire ,Bouaziz a dû dormir dehors à même le sable, je lui dit on part ?comme tu veux Boulahia ,pour faire plus court en fait c'est Marabout Lahia qu'il veut dire ( le sage qui porte la barbe ) encore une idée à lui .......................... Mehdi