jeune couleuvre

J'avais photographié la jeune couleuvre qui me sert d'avatar fin août.
Malheureusement, je pense l'avoir retrouvée, au même endroit, tuée par la faucheuse, sur le talus en bord de la chaussée.
Après avoir, sur son bord de route, échappé aux prédateurs... et à la circulation. Triste.

Une autre photo "du temps de sa splendeur"

C'est malheureusement souvent le cas.

Oui, quand ce n'est pas volontaire...  

Hélas, le fauchage n'est pas sélectif. Et que dire des bords de route nivelés et mis à nu par le fauchage tellement celui-ci est destructif.

Un peu hors sujet mes propos mais qui rejoignent les constatations de Pouicpouic :

Le système d'épuration des eaux de mon village est constitué d'un lagunage rejetant l'eau assainie en un petit ruisseau.
Chaque année, une flopée d'argiope frelon tissait des toiles dans les hautes herbes en bordure de ce petit cours d'eau.
Malheureusement, la politique communale a changé et le fauchage de ces zones empêche toute observation des araignées (si araignées il y a encore !).


Joël

jojo a écrit:

Un peu hors sujet mes propos mais qui rejoignent les constatations de Pouicpouic :

Le système d'épuration des eaux de mon village est constitué d'un lagunage rejetant l'eau assainie en un petit ruisseau.
Chaque année, une flopée d'argiope frelon tissait des toiles dans les hautes herbes en bordure de ce petit cours d'eau.
Malheureusement, la politique communale a changé et le fauchage de ces zones empêche toute observation des araignées (si araignées il y a encore !).


Joël

Merci à tous de s'être arrêtés un instant sur le cas de ma p'tite couleuvre...

En rien hors sujet Joël... (Sans vouloir glisser ma couleuvre dans le forum polémiques).

Talus, haies, rives, bords de routes, marais etc sont capitales pour la biodiversité.
De moins en moins, même dans mon pays "sauvage", n'échappe à l'agriculture intensive ou à la coupe au carré de la modernité. Les noisetiers du bocage de mon enfance ont presque disparus, et en même temps, les paysages se ferment. Ce qui reste n'est plus entretenu.

Quelle absurdité de faucher en mai un talus, en pleine ligne droite, sans soucis de visibilité ; et qu'en plus ce cul-de-sac ne voit que rarement passer 10 véhicules/jour.
D'autant qu'a cette saison, il faudra vite recommencer ! Une seule fauche en fin d'été suffirait. Un gachis, et pas que d'espace naturel.
Quelle logique là dedans.
Ceci alors que certains virages, dangereux même fauchés, mériteraient aménagement. La on avancerait un peu.

Pour rebondir sur ton cas, ici, au bord du petit ru, dans mon pré, dans mon talus envahi de hautes herbes et broussailles, la voisine (grande amie de la nature) a trouver ce printemps un nid de rat des moissons. Une merveille !
Faudrait que je lui emprunte, pour pouvoir en poster quelques photos...

Dom