J'ai bien du lire "Le Grand Duduche" 100 fois. Difficile adolescent de ne pas se reconnaître dans ce gars lunaire & espiègle "amoureux de tout un pensionnat".
Cabu était passé par Saint Dié au début des années 80, entre autres dans un bistrot ( Chez Vevette) où j'avais mes habitudes de lycéen. Il y avait laissé un dessin où (de mémoire) on y voyait un pochard qui, renversé sur le bar buvait à même la pompe à bière. Le texte était la voix de la patronne demandant à son homme de virer l'individu. En confidence, certains jours je ne valais guère mieux que ce gaillard...
De Wolinski, le dessin que j'ai en tête, du recueil "Ah La Crise", n'est pas racontable ici... J'ai aussi quelque part "son" Candide. Lui aussi a accompagné mes jeunes années.
J'ai croisé bien plus tard la plume de Bernard Maris. Triste coïncidence, dans le titre du 1er livre de lui que j'ai lu, Dieu côtoyait la guerre (économique celle là, mais ne le sont elles toutes pas un peu).
Avec Choron, Reiser & d'autres joyeux disparus, depuis hier c'est la fiesta la-haut !
Combien de gens de (petit ou grand) pouvoir ont rêvé de les briser ces plumes, au long des années. Heureusement, il restait une place pour l'irrévérence... Jusqu'à...
Je ne me souviens ni de l'auteur, ni des mots exacts mais, "des nombreuses manières d'être con, le con choisit toujours la pire".