L'oeuvre d'un rongeur

J'ai trouvé ceci sous mon tas de bois. Ce tas de bois sec (principalement de l'aulne, un peu d'érable et de saule) était en place depuis octobre 2013.





J'en avais trouvé d'autres parmi les quartiers de bois, en hauteur, à l'intérieur du tas. Les noisettes viennent d'un noisetier à quelques mètres.

Est ce le travail d'un muscardin ? Vu la végétation alentour c'est plausible, mais j'ai l'impression que la "découpe" n'est pas assez régulière pour cela. Quelqu'un a t-il la réponse ? En tout cas un petit animal, les espaces étant exigus.

Bonne soirée à tous
Dominique

Dans un autre genre...
...les rongeurs dans leurs oeuvres !

On trouve ce genre de choses au dégel, lorsque la neige est restée suffisamment longtemps.



Talus. 18 février 2015. Lieu-dit : Le Beau Soleil

Les gens des plaines ne doivent pas connaître ces galeries éphémères...

Bonne journée

Dominique

mengeon 1964 a écrit:

J'ai trouvé ceci sous mon tas de bois. Ce tas de bois sec (principalement de l'aulne, un peu d'érable et de saule) était en place depuis octobre 2013.





J'en avais trouvé d'autres parmi les quartiers de bois, en hauteur, à l'intérieur du tas. Les noisettes viennent d'un noisetier à quelques mètres.

Est ce le travail d'un muscardin ? Vu la végétation alentour c'est plausible, mais j'ai l'impression que la "découpe" n'est pas assez régulière pour cela. Quelqu'un a t-il la réponse ? En tout cas un petit animal, les espaces étant exigus.

Bonne soirée à tous
Dominique

J'avais zappé ce post sympa.

Oeuvre d'un loir? d'un lérot?
La piste du muscardin est également plausible, effectivement.

Il y a un article extrêmement intéressant (dès la page 4), avec des photos de traces de dents par rapport au trou:

http://www.zoogeo.ulg.ac.be/documents/muscardin/A%20la%20chasse%20aux%20noisettes.pdf

D'après cet article, le muscardin creuse un trou bien rond dans les noisettes, de 8 à 10 mm dans la coquille de la noisette et prend soin d’en lisser le bord interne, comme s’il le ponçait avec du papier de verre.


 Le loir… lorsqu’il ronge des noisettes, d’abord,  ne s’attarde pas à percer un trou bien rond, il a plutôt tendance à couper la coquille de façon négligée mais on peut tout de même reconnaître sa « patte » sans la confondre avec les techniques de découpe du mulot ou du campagnol. 


Les photos accompagnant les textes sont explicites.

Chouette ce pdf !

Définitivement pas un muscardin, sur la vingtaine de coquilles conservées, pas une n'est coupée proprement en rond. Pourtant sa présence est avérée : un nid trouvé à 20 m il y a 1 an, et j'ai pu en observer un, in vivo, à l'automne, à 500 m d'ici. C'est magnifique ! Comme un lérot en plus petit et tout roux.
Pour en revenir à notre croqueur, vu les espaces disponibles à l'intérieur d'un tas de bois, le loir est le moins probable. Reste lérot ou mulot. Campagnol ?
Peut être est-ce le même coupable que cet ingénieux méfait, fin novembre, à moins d'un mètre derrière le tas de bois.


A plus

Dom

Concernant les noisettes trouée, j'en ai trouvé des centaines en déplaçant un tas de pierres plates dans mon jardin. Les rongeurs y étaient bien à l'abri des chats et autres prédateurs.

Merci Laure pour le document. il va m'aider à déterminer mes grignoteurs. Pour cela il faut que je retrouve des noisettes !!!
Car elles sont passée à la poubelle !!!