Traces

Chargé par le GMB de recenser les animaux aquatiques de mon secteur, ce matin découverte d'épreintes et de traces de loutre mais je n'avais pas mon appareil photo.
Cet après-midi, moins de chance :





La recherche des mammifères et des micro mammifères peut paraître assez frustrante car on se base surtout sur les traces et que l'on voit rarement l'animal, mais quel joie quand on a prouvé la présence d'une loutre (par exemple) sur un secteur.
Les traces, ce sont bien sûr les empreintes mais aussi les crottes, les sentes parcourues par l'animal sur son territoire...
Pour les micromammifères on étudie surtout les pelotes de réjection de la chouette effraie.
Je ne manquerai pas de retourner sur les traces de la loutre cette fois-ci avec mon appareil photo, ce sera le sujet d'un autre post.
GMB = Groupe Mammalogique Breton.

Très intéressant. Une fois j'étais à la pêche avec des copains, et durant toute la journée leur chienne n'a pas cessé de tourner autour d'une grosse touffe d'iris d'eau. Quand on a plié le soir, Verso a juste eu le temps de voir une loutre qui, enfin, pouvait s'échapper sans risque ! Ca a été si rapide que je le temps de me retourner, elle avait disparu sous l'eau...

Coco

Très intéressant et toujours exitant de voir des traces récentes d'animaux.
Qu'à prévu le GMB pour éradiquer le ragondin ? C'est une espèce invasives en Alsace.

Jojo

Le GMB n'a pas pour objet d'éradiquer le ragondin, mais de recenser les mammifères de Bretagne, de les étudier et surtout de fournir des données aux scientifiques qui ont bien besoin du travail des bénévoles locaux.
Le ragondin est invasif partout, la femelle a trois portées par an de cinq à sept petits, très prolifiques c'est donc une espèce trés difficile à réguler.
En France, il est inscrit officiellement sur la liste des espèces suceptibles d'être classées nuisibles.
Dans certaines régions, il a fait l'objet de plans de lutte collectifs, à l'échelle des communes. Les méthodes de lutte contre le ragondin sont les mêmes que celles autorisées pour les autres espèces nuisibles : tir au fusil, tir à l'arc, piégeage, déterrage... L'empoisonnement est aujourd'hui heureusement interdit.
Chaque année, dans tous les départements, un Conseil Départemental de la Chasse et de défense de la Faune Sauvage composé de personnes du monde rural et de spécialistes de la gestion cynégétique, détermine les conditions de piégeage ainsi que les espèces qui en seront l'objet pour l'année. Un arrêté est pris par le Préfet.
On parle maintenant plus de régulation que d'éradication