Bonsoir Jeff,
J'ai semé des tropicales et des indigènes.
J'employais des caisses (bien désinfectée) en polystyrène percée dans le fond emplie d'un substrat stérilisé très fin et légérement dammé. Ces caissettes étaient placées dans des grands bacs (désinfecté au chlore) avec un peu d'eau bouillie et un antifongique. Le substrat était soit 100% organique (pour la grande majorité des espèces), soit mélangé avec du minéral (calcaire pillé pour Ceterach et certaine Asplenium)
Lorsque le substrat s'est bien imbibé on peut semer. J'employais les spores les plus fraîches possibles car elles donnent un taux de germination plus élevé et elles germent plus vite. Couvrir la caissette d'une vitre. La température dépend un peu des espèces mais en général c'est plus de 25°. Il faut retourner la vitre tous les jours pour éviter que des gouttes ne tombent sur le substrat. Bien veiller à avoir en permanence de l'eau dans les grands bacs.
Lorsque la germination est faite et que les prothalles sont visibles, il faut les brumiser très finement et 2-3 fois par jours pour qu'il y ai un film d'eau sous le prothalle pour que les anthérozoïdes libérés puissent nager vers les archégones et féconder les oosphères. Toujours veiller à une bonne hygiène du matos et stériliser les eaux de brumisation. Si la fécondation est réussie, le prothalle va persister et un embryon va se former qui donnera le premier pied (tige), la première racine et la première fronde. Il peut se passer plusieurs mois entre la fécondation et l'apparition de la première fronde. Il faut aussi faire gaffe pendant cette période aux attaques de champignons. Après deux ou trois petites frondes, on peut les repiquer avec un fin ustensile bifide comme une langue de serpent.
Si il faut plus d'explication, il suffit de demander.
Greg