beau cadeau (truite )

La plus grande 45 centimètres,la chair est bien rose ,doit y avoir des otolithes ? Mehdi

Bon app' Mehdi. C'est ton souper?

Laure

Non la ,ma Laure, je vais me coucher ,je suis trop fatigué Mehdi

Oui pour les otolithes, y'a plus qu'à attendre demain pour les chercher !

Coco

Ben oui ,mais je vais en faire cadeau, au moins une partie ,moi il faut que je donne que je partage, je ne vais quand même pas couper les têtes ,si j'en fait présent à quelqu'un ?
Bon pour midi je vais en manger une c'est sûr ,la forme et la taille des otolithes de truite je ne connais pas Mehdi

J'ai les otolithes d'une truite indéterminée. Elles sont quasiment rondes et très petites, environ 4 mm.

Avec le système de la passoire, tu devrais y arriver. Et tu aurais davantage de chances avec la grosse.

Coco

Oui mais la grosse c'est pour en faire cadeau ,ou si quelqu'un par hasard ou pour me faire une grosse surprise ça arrive ,passerait à la maison ,mais c'est rare vachement rare Mehdi

Bonjour Coco

coco a écrit:

Avec le système de la passoire, tu devrais y arriver

C'est quoi le système de la passoire?
@+ J.M.

En lavant et en passant le doigt on sent les otolithes ,il faut une passoire très fine genre passoire à thé Mehdi

Salut Mehdi,

Je ne comprends pas comment tu fais.
Tu fais cuire la tête, tu l'ecrase dans une passoire sous un filet d'eau et tu cherches avec le doigt ? C'est comme cela?
@+J.M.

Non je fais comme m'a expliqué ma Coco je la met dans l'eau froide et je la retire juste avant que cela boue ,puis je cherche ,et si je ne trouve pas seulement la ,sous un filet d'eau je tâte avec mes doigts assez doucement tout de même et là c'est le seul moyen surtout si c'est très petits ,es que cela répond à ta question ?Mehdi

Ce que je fais pour la collecte des otolithes.

Après la cuisson de la tête, j'enlève les mandibules inférieures puis je fais sauter par une pression de bas en haut le splanchnocrâne (= viscérocrâne =crâne facial, partie inférieure qui soutient les cavités buccale et pharyngienne) et je fend longitudinalement la boite crânienne en faisant sauter la suture (avec les pouces dans les orbites). Après il suffit de maintenir ce qui reste du crâne sous un robinet et au dessus d'une passoire et de faire couler de l'eau dans le vestibule. Les sagittas se retrouvent au fond du tamis. Cela prend au maximum une minute pour un poisson de 10 à 50 cm.

PS Le vestibule (de l'oreille interne) se reconnait facilement, c'est une cavité remplie de matière gelatineuse (l'endolymphe)

Greg

Alors la c'est beaucoup plus clair. Bon c'est vrai qu'entre la théorie et la pratique .... je crois que cela s'appelle l'expérience. Je n'ai plus qu'à me mettre au travail.
Merci à tous les deux.
Bonne journée
Jean-Marie

Je fais en gros comme toi, Greg. Après cuisson, j'enlève tout ce qui ne sert pas (mandibules, "arc" devant le crâne etc.... C'est ensuite que ça se corse. Sur certains poissons je n'arrive pas vraiment à ouvrir comme il faut, ou alors les otolithes sont vraiment très petites et je ne les retrouve pas.

C'est là que j'utilise la passoire en métal à fines mailles. Je rince le crâne au-dessus (systématiquement), et si je ne trouve pas les otolithes, je défais complètement le crâne, je rince bien le tout, et en principe les otolithes se retrouvent dans la passoire.

Pourquoi en métal ? Parce que lorsque l'on passe doucement le doigt dans la passoire, sous un filet d'eau, pas facile de repérer à l'œil une petite otolithe du reste du crâne. L'otolithe fait un bruit particulier au contact du métal, un peu cristallin. Donc en général je les repère au bruit lorsqu'elles sont toute petites.

Mais cela n'empêche pas que parfois, je n'ai pas trouvé la paire en entier... Et attention avec cette méthode, il faut y aller très en douceur, car quand les otolithes sont très fines (comme celles des marquereaux par exemple), elles cassent.

Coco

Coco, quand tu as tout émietté dans ton tamis concave, je te conseille de remplir ton bac d'évier d'eau (ou celui de ta voisine, eheh) et en laissant juste le bord du chinois (tamis) à la surface de faire avec le poignet des petits mouvements régulier à la fois de haut en bas et de rotation. De ce fait tu vas faire descendre les partie lourdes (donc les otolithes) et faire monter et agglutiner les parties molles. Celles-ci tu peux les envoyer facilement dans l'évier en immergeant un peu le chinois. Tes otolithes resteront au fond du tamis. C'est un peu le principe de la battée pour les orpailleur. C'est de cette façon que je sépare les micros-mollusques des algues, terreaux, etc quand je ramasses les substrats en vrac et c'est très payant et peu fatiguant. Tout est dans la technique. Je te montrerai en juin.

PS c'est de loin plus facile avec les chinois nylon que métalliques

Greg

Super ta méthode ! Eh oui, c'est un peu le principe de l'orpailleur... Et même le geste que je fais en général dans mon dernier tamis (le plus fin) quand je tamise, pour faire partir les restes végétaux qui polluent le sédiment ! Je n'y avais pas pensé !

La prochaine fois, je ferai comme ça (dans l'évier de ma voisine, hi hi hi ! ).

Coco

Le temps de traduire certain mots de mon Greg ,j'ai meilleurs temps de lui envoyer les têtes Mehdi