Je pencherais empiriquement pour un "ferrugineum" vraiment nickel-chrome, mais l'identification d'après photo est des plus incertaines.
Il faut sentir le champignon : odeur farineuse, âcre ou autre, goûter la chair du bout de la langue : saveur douce ou irritante etc...
Pour information ce qui différencie d'emblée les deux espèces sur le terrain c'est la saveur de la chair : relativement douce pour ferrugineum et âcre pour peckii.
On rencontre ces deux espèces, en Corse, en forêt d'Aïtone, jamais abondantes et avec des variations morphologiques importantes.
De toutes façons, depuis Tchernobyl notre flore mycologique tend souvent à l'extravagance. Nous le savons tous ici, même si on ne nous prend pas toujours très au sérieux à ce sujet sur le continent.