Un jour dans le Djebel Mesloula
Par une journée très froide et brumeuse Avec mon fidele Bouaziz
Que de misère ,des enfants estropiés d’autres couvert de boutons ,un enfant tremble de froid et de fièvre dans ses haillons ,la mère est tout près de lui ,mais elle n’a pas l’air de voir l’état de son enfant, cela lui parait tout naturel ,et elle ne s’en préoccupe pas .
Dans un coin du mur un pauvre bourricot une grosse plaie infectée sur le dos me regarde d’un œil plaintif.
Dans une soupente une jeune fille d’une dizaine d’années, travaille dans la demi-obscurité sur un métier à tisser, elle a froid elle aussi, accroupie elle tisse avec ardeur sous l’œil vigilant de son père.
Un peu plus loin ,sur le pas d’une porte ,une mère allaite son petit ,qui, le pauvre a les yeux plein de pus ,cette femme reste impassible à notre approche et ne semble même pas nous avoir vue, pas plus quel ne voit l’état de son enfant.
Des petits agnelets se promènent dans la petite cour entourée de grosses pierres ,ils ne craignent pas notre approche ,les petites filles reviennent du point d’eau le plus proche ,souvent quelques km ,en Afrique si on vous dit c’est tout près méfiez vous c’est à plusieurs km ,que de souffrances acceptées comme une chose tout à fait normal, je parle à l’homme connaissant déjà sa réponse ;C’est Dieu qui nous envoie toutes ces misères pour éprouver notre foi ,moi je veux bien…..je ne vais pas blasphémer ,pas aujourd’hui ,pas devants tant de fatalisme .Il me revient une phrase ,donne du pain à ceux qui ont faim ,donne faim à ceux qui ont du pain………….
Ah ! Si les gens bien nourries pouvaient voir avec les mêmes yeux que moi ………Mehdi