Cela se passait le 28 septembre 1958 en Algérie étant à la Mine de Ouenza ,je donnais un petit coup de main avec mon fidèle ,mon Bouaziz ,de toujours pour aller de lieu en lieu faire voter les gens isolés ,le bureau de vote se trouvant dans un fortin à El Meridj ,c'était unique de voir sur la piste et ce dirigeant vers le bureau de vote toutes les femmes parées de leur plus belles robes marchant à la file indienne ,toutes ces couleurs sous le soleil magnifique ,bon ce qui m'amène à raconter cela ,c'est que nous arrivions à une ruine non afin ce qui est une maison de tourbes en Afrique ,et nous campions le camion avec des feuilles de votes des oui et non (approuvez-vous la Constitution qui vous est proposée par le Gouvernement de la république ) pour un fellah! illettré ,c'était d'une limpidité à faire peur ,donc je fais sortir tout les adultes pour les faire voter ,arrivé au tour du (chibani) le vieux ,il arrive tout tremblant sa canne faite d'un bois de roses sauvage, cette canne aussi torturée que lui, il ne peux plus marcher ou presque je fais appel comme toujours dans ces cas là à mon fidèle muletier Bouaziz qui arrive au galop comme à l'accoutumer ,je lui dit donne moi un coup de main et nous voilà partie tenant le vieux sous le bras chacun ,il s'avère que c'était très dur et pour couronner le tout les femmes ce mirent à pleurer plus les enfants on leur volait leur chibani ,entendant tout ces pleures ,les chiens hurlent à la mort ,les moutons pleurs les chèvres enfin ce ne fut bientôt que pleures et gémissements, le vieux se faisait de plus en plus lourd ces pieds maintenant ne se levaient même plus du sol ,nous le poussant le traînant ,nous commencions par être très fatigués ,d'un commun accord après une trentaine de mètres parcouru on se décide de ramener le vieux au pauvre gourbi ,bon Qu'es ce que l'on fait on le relâche bon tu peux aller, le chibani croyant que l'on avait décidé de l'envoyer à la mort ,pris d'un seul coup sa canne sous le bras et ce mi à courir comme un cheval fou ,tout les deux Bouaziz nous voilà partie d'un fou rire et bien oui le grand-père nous avait roulé ,mais après tout un vote de plus ou de moins quelle importance ,après je fut quand même un peu plus vigilant ,ah! Faut que je vous dise le vieux la vieille, c’est courant de le dire même pour ces propres parents ce n'est pas injurieux Mehdi