Taeniopteris Brongniart, 1832.

TAENIOPTERIS Adolphe Brongniart, 1832. Taeniopteris vittata Adolphe Brongniart, 1832? (1828a-38), p. 263, pl. 82, figs. 1-4; cycadophyte foliage; Jurassic; Whitby, England. See also Thomas, H. H., 1915.

in : http://pubs.usgs.gov/bul/1300/report.pdf

Stéphanien B. Fabero, Espagne.

Le genre Taniopteris est très rare en France , personnellement j'en ai trouvé un seul fragment dans le Houiller de Belledonne (Isère),c'est une fougère méconnue dont on connait peu de chose sur le plan architectural ,je mettrai ultérieurement un document de Madame Jeanne DOUBINGER qui a publié sur cette plante .
ton spécimen est superbe JCLM !!!

Bruno

Deux exemples de feuilles de grande taille (14 centimètres) avec différentes longueurs, largeurs, rachis, nervures et sommets.

Taeniopteris jejunata, Stéphanien B, León-Espagne:



Taeniopteris multinervis, Stéphanien B, León-Espagne:







Une petite feuille (4 cm) de Taeniopteris multinervis, et une extrémité de Taeniopteris jejunata:

Bonsoir Juan ,quelles sont ces formes circulaires sur la surface du limbe ?

Merci de nous faire partager ces superbes photos ,pour nous les collectionneurs du nord de l'Europe cette plante est très mystérieuse !

Bruno

bruno vallois a écrit:

Bonsoir Juan ,quelles sont ces formes circulaires sur la surface du limbe ?

Merci de nous faire partager ces superbes photos ,pour nous les collectionneurs du nord de l'Europe cette plante est très mystérieuse !

Bruno

Puisque je ne le sais pas Bruno. Je l'ai détaché sur une photo, mais je n'ai pas osé formuler une hypothèse. On ne semble pas être une attaque de champignons ou d'autres parasites, puisqu'il n'affecte pas dans une profondeur à la cuticule. Un système reproductif semblable n'a pas été défini pour ce genre. Ce ne sont pas non plus des petites graines d'autre plante (la probabilité ferait que quelques graines se superposeraient  à une nervure , la chose qui n'arrive pas). Il pouvait s'agir d'une structure glandulaire...

Bonjour tout le monde.


Cet exemplaire de Taeniopteris montre le pédoncule où la feuille s'insérait au rachis.
La feuille est complète, bien que l'extrémité soit partiellement masquée . Mais j'ai décidé de laisser passer le temps avant de préparer l'exemplaire; jusqu'à ce que la pierre reste décomprimée.


En bas: Callipteridium (Eucallipteridium) pteridium
Stéphanien B, Lillo del Bierzo (Espagne)

Bonne soirée.

Superbe Juan , je suppose que c'est également une espèce rare en Espagne ....

merci de nous faire partager cela.

SUPERBE.

cédric.

bruno vallois a écrit:

Superbe Juan , je suppose que c'est également une espèce rare en Espagne ....

Bruno: Ce n'est pas, certainement, une espèce abondante dans le registre fossile espagnol. Spécialement si nous parlons des feuilles entières. Il est un peu moins rare de trouver des restes partiels de ces longues feuilles.
Son registre est toujours Stéphanién-Permien Inférieur, et il est considéré un genre de l'Ordre Cycadales; c'est-à-dire, l'avancée d'un groupe de plantes de rôle principal pendant le Mésozoïque.

Bonne soirèe.

Bonjour, ici je mets un morceau de fougère Taeniopteris Jejunata, Stephanian, La Magdalena --- (León - Espagne). Mesure 6 centimètres



sube imagenes



subir fotos



imag

Salut.
Lumaquella Taeniopteris feuilles.
Stéphanien, Carrasconte, Espagne.

Salut.
Taeinopteris sp.
Stéphanien, Carrasconte (Espagne)

Très belle pièce Francisco ! Curieux ces petites échancrures qui bordent le sommet de la feuille ?
C'est peut être une altération mécanique ou alors la partie entourée en rouge sur ce tableau correspondant aux feuilles fertiles .Il faudrait poser la question au Docteur Pedro Correia ! 
Merci pour ce partage !

Bonne soirée

Bruno

Bonjour Bruno.
Je suis heureux d'apporter des nouvelles au forum parce que cette façon j'apprends des experts comme vous.
Merci beaucoup

Bonjour Bruno,

Bonjour Francisco,

La découverte de Francisco me fait penser à cette illustration (extrait de Paleobotany, The Biology and Evolution of Fossil Plants, Edith L. Taylor, Thomas N. Taylor, Michael Krings):

Bonjour.
Taeniopteris jejunata du Stéphanien B, Lillo del Cierzo- Espagne. Un échantillon de grandes dimensions.  (environ 45cm), avec restes entiers ou partiels de 15 feuilles.

Sur ce genre, très recommandable le travail de Psenicka, de Correia, Simunek et alli :

Revision of Ilfeldia and establishment of Ovulepteris gen. nov. from the Pennsylvanian of Europe, with a discussion on their concepts







Bonne soirée!

Bonsoir Juan

Superbe spécimen que nous montre , ici dans les Alpes nous sommes très heureux quand nous trouvons un fragment de feuille. Permets moi de m'émerveiller devant un spécimen présentant quinze feuilles !!!
J'ai aussi l'impression de voir sur la première et la seconde photo une phyllotaxie ,une disposition des feuilles indiquant une connexion sur un axe qui n'est pas visible ! Merci pour ce partage.

Bruno

Bruno: Merci pour ces aimables paroles.
Et oui, on constate de la phyllotaxie.

Salutations
Bonjour Juan Carlos, une très belle pièce et difficile à trouver.

Vraiment très impressionnant. Superbe pièce.
Tu fais référence à la publication de Psenicka, as-tu déjà trouvé d'autres
types de feuilles "Taeniopterid like" ?  
Bonne journée.

Bonjour Dra.
 Chez nous c´est la même chose: Taeniopteris n'est pas une espèce que nous trouvons fréquemment en l´Espagne, et de plus, ses restes sont, en général, partiels.
Je crois que je n´ai pas trouvé d´autres types de feuilles qui marquent clairement une différence taxonomique.
Cependant on observe des différences a l'extrémité des feuilles, en générale elles sont très aiguës, mais quelquefois arrondies. Les nervures secondaires peuvent être parfois très proches ou un peu plus espacés, bien que je ne sais pas si c'est un trait différenciant significatif ou ce sont seulement des différences dans une même espèce.
 je n'ai jamais trouvé des feuilles fertiles, ni des feuilles qui montrent des nervures secondaires non parallèles à la marge.

 Mes saluts cordiaux et merci pour ouvrir toujours de nouvelles questions.
Excusez mon "pseudofrançais".