Un chiffre : une tonne cent à l'hectare de vers de terre en moyenne en France contre 55 kg d'hommes et 2 à 3 kg d'oiseaux. Les vers représentent 60 à 80 % de la masse des animaux de notre écosystème. Les micro organismes et les vers de terre décomposent, mais ce sont ces derniers qui effectuent le "travail physique", on estime qu'en moyenne ils avalent 300 tonnes de terre par hectare rejetées sous forme de fèces, ils fournissent ainsi une quantité très importante des éléments nutritifs nécessaires aux plantes.
Les vers creusent jusqu'à 5000 kilomètres de galeries sous chaque hectares. En zone méditerranéenne, ces galeries peuvent absorber 160 ml d'eau au métre carré en une heure seulement; ce qui fait dire selon Bouché, l'un des meilleurs lombriciens du monde, que là où sont les vers, pas d'inondations possibles. Dans la garrigue l'eau s'infiltre sans difficulté, mais dans les zones traitées aux pesticide (vignoble, zones céréalières) où les vers ont disparus on assiste à des inondations. Les inondations dont on parle tant ne sont catastrophiques que là où l'on a détruit le ver de terre...
A réfléchir...